Interview : TOAC Triathlon
Nous avons eu la chance de rencontrer le Président du TOAC Triathlon, Sébastien Hiriart-Urruty.
Bonjour Sebastien,
Peux-tu te présenter toi et ton club ?
Je m’appelle Sébastien Hiriart-Urruty, plus connu sous le surnom de “Shu”, plus facile à écrire pour beaucoup ! 🙂Je pratique le triathlon depuis 6 ans maintenant, toujours au au sein du TOAC (le Toulouse Olympique Aérospatiale Club).C’est une association sportive, créée en 1944, sous tutelle du Comite d’Etablissement d’Airbus (anciennement Aérospatiale). Le TOAC Triathlon quant à lui est une des nombreuses sections du TOAC (foot, rugby, basket etc, etc…) qui existe depuis 1992.
Pourquoi as-tu pris les rênes de ce club ?
Je suis arrivé à la présidence un peu par hasard !Au départ, je voulais seulement proposer mon aide au Bureau et suggérer des initiatives visant à améliorer la communication interne du club. J’ai rapidement rejoint le Bureau et quand le président a souhaité prendre un peu de recul, les volontaires pour le remplacer n’étaient pas nombreux. Il est à noter que Michel Dubreuil était en place depuis la création de la section ! Nous ne pouvons que lui tirer notre chapeau pour autant d’investissement bénévole.Cela fait maintenant 2 ans que j’occupe ce rôle. J’y ai vu un moyen de découvrir un peu plus le monde associatif et les instances dirigeantes (Ligue Occitanie et FF Tri).
Quel est le rôle d’un Président de club en général et dans ces moments délicats liés à la crise sanitaire ?
En plus du rôle de représentation dans la vie sociale, le président est un acteur fort dans la vie et la dynamique du club.Il doit veiller à ce que son association soit en règle avec les normes en vigueur, qu’elles soient légales ou sanitaires.Durant le confinement, mon objectif principal est de voir comment on pouvait continuer à proposer des activités à nos adhérents, tout en prenant en compte les contraintes du gouvernement et de la FF Tri. Les triathlètes sont des sportifs insatiables, à la limite du raisonnable 🙂 et je souhaitais que le club leur permette de se défouler un peu malgré le contexte.Cela a aussi pour objectif de maintenir un peu de cohésion et d’esprit club, ce qui est plus difficile quand les rassemblements sont interdits !
Selon toi, que va devenir cette expérience sociale qu’est le sport dans le monde post-Covid ? Quels changements doit-on opérer ?
Techniquement, le confinement permet de découvrir de nouveaux moyens de s’entrainer (activités en direct ou en replay sur internet, par exemple du home trainer ou renforcement musculaire).Mais plus globalement, il m’est bien difficile aujourd’hui de faire un bilan alors que nous sommes encore dans la crise et manquons de recul pour tirer des conclusions.
Si tu devais donner envie à une personne non licenciée de rejoindre ton club, quels seraient tes mots ?
Le TOAC Tri propose une pratique du triathlon pour toutes et tous. Il n’y a pas de niveau requis, nous avons parmi nos adhérents des débutants et des ironmen !Chacun est libre de choisir sa pratique, en fonction de ses envies et de ses disponibilités.Et même si le triathlon est un sport individuel, nous essayons de créer un esprit club qui donne envie aux pratiquants de se retrouver pour un entrainement, une course ou un apéro.Toutes les infos pour nous rejoindre sont sur notre page FaceBook ou internet https://toac-triathlon.com. Et si vous avez la moindre question, n’hésitez pas à nous écrire à : toac-triathlon-bureau@ googlegroups.com !
