Interview

Interview : Antony Costes

On ne présente plus « Le Tigre ». Le sociétaire du Triathlon Toulouse Métropole, membre de l’équipe de France de Triathlon Longue Distance, se livre à nous.

Véritable ambassadeur du triathlon français, quelle est la course qui t’as fait le plus vibrer en France ?
L’Ironman de Nice. L’histoire de notre sport est importante à mes yeux et c’est pour moi la course en France ayant le passé le plus prestigieux. Le cadre mythique de la Promenade des anglais et le parcours vélo dans l’arrière-pays y sont aussi pour beaucoup. Pour y avoir participé deux fois, c’est aussi une des courses avec la plus grosse ambiance et j’ai encore des frissons en pensant aux encouragements de la foule en sortant du parc à T1 et T2, en grimpant la Condamine ou en franchissant la ligne d’arrivée.

Quelle est la séance que tu affectionnes le plus ?
Sans doute une belle sortie longue de 5-6 heures de vélo en montagne et n’importe quelle séance avec les fameuses « bonnes sensations » qu’il faut savoir apprécier lorsqu’elles se présentent !

Qu’est-ce que ton club t’apportes ?
De très bons moments ! Ce sont surtout d’excellents souvenirs car je suis moins présent sur Toulouse depuis 3-4 ans. J’ai de grandes émotions en tête datant des premières heures du TTM (et son ancêtre le Sud Triathlon Performance) notamment lors des stages de printemps, avec l’équipe de Grand Prix et sur les contre-la-montre par équipe.

Comment as tu réorganisé ton quotidien en confinement ?
J’ai gardé de la discipline dans mon entraînement mais en l’absence de compétition strictement planifiée j’ai aussi assoupli certain paramètres. Par exemple sur le rythme de sommeil : avant le confinement mon créneau était plutôt 21h-7h, c’est maintenant plutôt minuit-9h. J’aime beaucoup la compétition et les courses virtuelles me permettent de conserver de mini-objectifs tout en me procurant une séance très intense par semaine. 

As-tu constaté une différence entre les watts que tu peux produire sur home-trainer par rapport à ceux sur route?
Je t’avais envoyé cette étude en privé et je la partage ici pour ceux qui souhaitent approfondir le sujet : https://journals.humankinetics.com/view/journals/ijspp/12/1/article-p44.xml. Pour ma part le home-trainer était déjà une grosse partie de ma routine d’avant le confinement et je n’observe pas de différence vraiment significative avec l’extérieur à position/effort/forme identique.

Quelle sera la première chose que tu vas faire quand le confinement sera terminé ?
Probablement une sortie de 5-6h de vélo en montagne ! 

Merci à Antony pour sa disponibilité, nous lui souhaitons une bonne sortie en montagne pour la reprise 😉